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Mes photos sont classées ici (taper "photos/cvalette/collections") : www.flickr.com/photos/cvalette/collections/

J’ai remis, au début, 5 photos anciennes prises à Pont de Gau.

Nous sommes retournés à Pont de Gau début mai 2016 pour observer les Flamants roses ainsi que les Hérons cendrés au printemps.

Chez les Flamants roses, la compétition des mâles est vive, les plus forts s’imposant à coups de becs et de morsures sur leurs concurrents. L’accouplement avec la femelle (fécondation des œufs) se fait par frottement mutuel des cloaques (orifice commun à l’excrétion et à la ponte). La femelle coopère en écartant les ailes pour soutenir les pattes du mâle. Le mâle, en équilibre acrobatique, baisse le croupion en même temps que la femelle, tête plongée dans l’eau, lève le sien très haut. L’accouplement a lieu plusieurs fois par saison. Mais il peut être interrompu par l’arrivée d’un concurrent entreprenant qui n’hésite pas à se glisser entre le couple et à éjecter carrément celui dont il tente de prendre la place. La nidation a lieu en Camargue mais ailleurs, dans un endroit totalement fermé aux touristes. Il faut noter que, par contre, on observe les nids de près au Zoo de Vincennes (voir photos 2a_ , ici : www.flickr.com/photos/cvalette/albums/72157644887923468 ).

À Pont de Gau, il est facile d’observer la nidation des Hérons cendrés, dans les arbres près de l’entrée. Le nourrissage au nid permet aux petits de grandir rapidement, puis de pouvoir s’envoler au bout de 55 jours. Le petit se saisit du bec de la mère ou du père, l’incline vers le bas et reçoit au fond du bec la bouillie nourrissante que l’adulte régurgite.

Ci-après documentation Internet

www.oiseaux.net/oiseaux/flamant.rose.html
Alexandre Knochel nous l’explique :
« Le Flamant rose a un régime alimentaire très spécialisé qui le rend très vulnérable en cas de non-disponibilité de la ressource (par exemple lors d’hivers rigoureux). Il filtre l’eau des lagunes et étangs saumâtres grâce à un bec spécialisé (système de "peignes") : il capture une espèce de crevette appelée Artemia salina.
Cette dernière (notamment) est à l’origine de la couleur rose du flamant mais aussi de la coloration des salins à une certaine période de l’année. Artemia salina contient des pigments kéto-caroténoïdes. Notre unique phœnicoptéridé français consomme aussi d’autres invertébrés et végétaux aquatiques. Une adaptation toute particulière au bec lui permet d’évacuer le sel contenu dans l’eau qui y transite.
La population nicheuse semble stable dans l’Union Européenne ces dernières années et est de l’ordre des 25 000 couples. La destruction ou la transformation des zones humides, dues notamment à la pression urbanistique, est la menace principale pour l’espèce. Espèce localisée en France (liste orange) et en Europe. L’hexagone héberge 25% de la population nicheuse européenne. Nichant en vastes colonies, le Flamant rose est très vulnérable au dérangement. Ainsi, une unique perturbation peut occasionner l’échec reproductif de toute une colonie (exemples : passage d’un hélicoptère à basse altitude, ballon gonflable d’enfant "dérivant" dans les airs…). Considérant qu’une colonie peut compter parfois 20 000 couples (en Camargue par exemple), on comprendra aisément l’impact biologique de telles négligences. Par ailleurs il est fragile : les épisodes climatiques hivernaux rigoureux peuvent faire payer un lourd tribu au Flamants roses. Les lagunes et autres plans d’eau saumâtres gelés coupent littéralement les vivres à notre symbole camarguais (avec le taureau évidemment !). Les oiseaux n’ont pas toujours le temps de fuir sous de meilleurs auspices et meurent de faim sur place. Ainsi, certains hivers, un spectacle de désolation endeuille le littoral méditerranéen : des milliers de cadavres de ce magnifique volatile jonchent les sols gelés. Cependant, ces phénomènes climatiques sont des perturbations naturelles s’inscrivant dans l’écologie de l’espèce. »

www.oiseaux.net/oiseaux/heron.cendre.html
Didier Collin nous l’explique :
« Le Héron cendré construit un très grand nid avec des rameaux secs, des branches et des laîches. Il nidifie en grandes colonies souvent sur un seul arbre.
La femelle dépose de 3 à 5 œufs mats, gris-bleu, parfois teintés de roux. L’incubation est assurée alternativement par les deux parents, et dure environ 26 jours.
A la naissance, les poussins ont une apparence grotesque, avec le duvet de la tête très abondant.
Ils sont nourris par les deux parents. Incités par les petits coups de bec des jeunes, ils régurgitent la nourriture que les poussins prennent directement dans le bec des adultes.
Les jeunes ne volent pas très bien avant l’âge de 55 jours. »

Boîtier Canon EOS 7D, zoom Sigma 17-70mm f/2,8-4,0 stabilisé, zoom Sigma 50-500mm f/4,5-6,3 stabilisé, travail sous Gimp, montage automatique des panoramas sous PTGui.

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